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- Avec Julien nous décidons de finir l’été en beauté et de s’accorder une petite semaine entre nous. Les vacances s’annoncent parfaites, il fait beau, chaud, on a la grande Logan de papa pour tout notre bazar et le portaledge dans le coffre. Direction l’Espagne, le bon compromis pour se dépayser à moindre frais ! On part lundi matin : Julien rentre juste de son périple au Frêney, il faut donc se reposer un peu. Après une halte à Saint-Lary, on traverse le tunnel de Bielsa pour arriver en fin de journée au camping de Lecina. Nous passons une bonne soirée mais la nuit est un peu agitée à cause de voisins peu respectueux (et ivres surtout). Mardi, premier canyon, première mise en jambe : vive le Rio Vero ! On part vers 10h du matin, journée cool. C’est le canyon incontournable de la Sierra de Guara. 8 kilomètres de long, des vasques d’un bleu magnifique, quelques étroitures, ¾ passages de chaos : l’itinéraire est varié, complet et vraiment inoubliable. Pas besoin de corde (on peut en emporter une par précaution), la progression est donc assez rapide. Le canyon se termine lorsqu’on arrive sous un pont en bas d’Alquezar. Il suffit de remonter par un sentier à droite (40min) puis de redescendre vers le village. Le retour est plutôt évident.
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Le départ du Vero, de la marche sur de beaux sentiers |
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On commence à se mouiller tranquillement |
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Papa, maman, juju et moi dans les premiers chaos |
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Une étroiture avant la sortie du canyon
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On rentre au camping en fin d’après-midi. On repart pour Rodellar car le lendemain on souhaite faire le canyon des Gorgas Negras ou du Mascun.
- Julien décide de partir pour le Mascun, les conditions
semblent meilleures. Lever à 6h, départ à 7h pour 3 bonnes heures de marche.
L’approche mérite de la réflexion, un peu d’orientation et du souffle… Il faut
descendre en bas des falaises de Rodellar, longer la source appelée fontaine du
Mascun et viser le village abandonné d’Otin. On se retrouve alors sur les
plateaux peu fréquentés de la Sierra de Guara (si vous ne connaissez pas il faudra se munir d'une bonne carte). Le canyon se divise en deux
parties : Mascun supérieur et Mascun inférieur et nécessite plusieurs
rappels. On arrive au pied du premier rappel de 35m vers 10h30 et il y a déjà
beaucoup de cordées dont un guide de Lannemezan avec un groupe. Ensuite, on
double un autre groupe en prenant le rappel d’un guide puis on enchaîne le
passage des vasques et des piscines naturelles. L’eau est bonne et
limpide : on a de la chance ! Le Mascun est enchanteur quand les
conditions sont idéales mais il vire au cauchemar quand les conditions sont mauvaises
car il y a beaucoup de vasques dont l’eau peut rester stagnante. Le passage de
la grotte Los Oscuros est magnifique : c’est le plus bel endroit du
canyon ! Dans la grotte l’eau est couleur vert-fluo : c’est magique.
On se régale ! On atteint le Mascun inférieur lorsque les rappels sont
finis. La première partie du canyon est la plus technique, la plus belle et la
plus intéressante mais la fin du canyon permet de finir en douceur. On rejoint
les falaises de Rodellar puis on remonte au village pour arriver au camping
vers 15h.
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La marche d'approche au petit matin |
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Le village désertique d'Otin |
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Le départ du Mascun |
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On préfère prendre le grand rappel du départ (33m) |
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Les premières vasques |
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Le début des Oscuros |
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Dans la grotte |
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Sortie de la grotte: Magnfique |
- Jeudi, on part à Vadiello repérer un site de grimpe assez
méconnu. Ça vaut vraiment le détour ! Le rocher est impressionnant, il se
présente sous forme de strates empilées et de gros trous. On s’aperçoit vite
que l’on ne pourra pas grimper de la journée, il fait plus de 40 degrés à
l’ombre et le rocher est brûlant. Julien fait une tentative dans un 7c+ à
l’ombre mais on ne grimpe pas longtemps. Aujourd’hui c’est le grand jour, je vais
dormir sur le portaledge. J’avais vraiment envie de tenter l’expérience ! On
part vers 19h pour 3 longueurs d’artif. Julien part devant et je remonte au
jumar. Au bout de 20 mètres, je n’ai déjà plus de bras : ça promet !
Je comprends que l’artif c’est du bricolage et comme je suis nulle en
bricolage… Il faut faire beaucoup de manip et avoir beaucoup de mental… Bref,
je crois qu’il y a quand même des sports d’homme ! Juju monte le portaledge
sur une vire et le hisse au relais. C’est bon on est installés : c’est
génial ! La nuit est chaude, on rigole, on mange, puis on s’endort sous
les étoiles.
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On a dit: 2 spits au relais... |
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Coralie remonte |
- Vendredi matin, Julien déséquipe tout : portaledge,
relais et redescend le sac de hissage. C’est assez long et fastidieux mais très
instructif. L’après-midi on se baigne à Ainsa et on visite un beau village
typiquement espagnol. Ensuite, on repart vers Sait-Lary pour un week-end
randonnée. Sur la route, Julien reconnaît la voiture d’Alain Crenn. 10 minutes
plus tard, on boit un verre en sa compagnie. Très sympa !
- Samedi c’est l’arrivée du grand raid des Pyrénées :
on profite de l’occasion pour faire un tour à Vielle-Aure. Dimanche, on se motive
pour faire une randonnée dans la vallée du Louron avec sa maman . On monte au refuge de la
Soula puis on continue dans la vallée de d’Aygue Tortes. Julien s’arrête pêcher
la truite. Après en avoir pêché trois, on repart vers le lac de Pourchergues.
Il fait tempête de ciel bleu et les paysages sont grandioses.
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Les gorges de Clarabide |
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Le lac de Pourchergues |
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Retour vers la vallée |
Les vacances se
terminent bien !
Ca donne des envies de vacances!
RépondreSupprimerEmilio.