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Le week-end du 13 et 14
avril nous sommes allés avec Charles à Montrebei, faire une voie
d'artif appelée Jim Beam. Qui dit artif à Montrebei dit grimpe de
nuit, bivouac inconfortable, etc... Nous avions envie de se faire
plaisir dans une voie plus facile que les précédentes. Je propose à
Charles d'aller voir la fissure mythique de Jim Beam en paroi
d'Aragon. Charles est tout de suite emballé !
La voie commence par la première longueur de la Cade pour partir ensuite tout droit sous les toits d'Alucinosis et les contourner par la droite dans des dévers moins importants. De là on arrive à la vire pour un bivouac confortable. On emprunte ensuite deux longueurs d’Existentialisme pour rejoindre la fameuse fissure. Cette fissure raye la partie gauche du dièdre d’Existentialisme sur 150 mètres puis le rejoint sur les deux dernières longueurs.
La voie commence par la première longueur de la Cade pour partir ensuite tout droit sous les toits d'Alucinosis et les contourner par la droite dans des dévers moins importants. De là on arrive à la vire pour un bivouac confortable. On emprunte ensuite deux longueurs d’Existentialisme pour rejoindre la fameuse fissure. Cette fissure raye la partie gauche du dièdre d’Existentialisme sur 150 mètres puis le rejoint sur les deux dernières longueurs.
Nous partons de Toulouse
vendredi, nous arrivons au parking vers 20h, nous retrouvons Matthias
et Joseph. Ils sont ultra motivés, s'ils avaient pu, ils auraient dé-foudroyé tout Montrebei !
Nous préparons les
affaires, nous mangeons des pâtes et de la saucisse au feu de bois.
Day one-
Le lendemain matin, nous
ne nous mettons pas trop la pression : nous attaquons l'approche
au lever du jour. Aujourd'hui nous ne sommes pas tout seuls au départ
de la Cade : nous sommes trois cordées. Matthias/Joseph vont
dans Existentialisme, deux Espagnols dans Toxaires (chapeau à eux).
Les premières longueurs de Jim Beam passent dans un mur gris en
rocher moyen, deux voies démarrent au même endroit : il faut
faire attention pour ne pas se tromper. Charles attaque la seconde
longueur, courte, avec un pas sur crochet au-dessus de l'Espagnol qui
se demande ce que nous faisons.
Charles dans la seconde longueur sur un crochet |
Je grimpe la troisième longueur qui
demande de pitonner avec des prises dans les mains, les pieds sur du
rocher sableux. Pas très agréable.
Départ de la troisième longueur quelques burils en A0 |
Charles dépitonne le dièdre sous le relais |
Charles poursuit avec une
longueur de libre. Le soleil arrive et il commence à faire très
chaud. Le relais est équipé avec un maillon rapide, serait-ce un
but de nos prédécesseurs ?
Belle traversée en rocher médiocre |
A moi d'artifer pour passer le
premier surplomb de la voie. Il y a quand même pas mal de
spits/burils en place. Ça avance ! Charles récupère le
matériel et me rejoint au relais. Au-dessus de nous, se trouve la
longueur clé, une longueur pas facile demandant de l'expérience.
Départ de L4 |
Arrivée au relais bien content |
Charles la grimpe sereinement et rapidement. J'ai un bon copain de
cordée. Une grande longueur de 5 nous permet de rejoindre la vire :
ce sera notre lieu de bivouac.
Pour une fois, il fait encore jour
quand on arrive, on s'installe et on profite de cette belle fin de
journée. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil et
surtout à deux bières/cacahuètes et à un kilo de raviolis !
Day two-
Aujourd'hui pas d'artif
au programme, les pitons sont rangés au fond du sac, les chaussons
bien sortis. Nous décidons de ne pas grimper en réversible, chacun
fera deux longueurs en tête puis deux longueurs où il ramassera le
matériel, comme ça nous n'avons pas besoin de remettre les
chaussons dans chaque longueur. Soixante mètres attendent Charles au
réveil, une belle traversée pour moi.
On quitte existentialisme pour la fissure |
On libère! |
Charles me rejoint, il met les chaussons, moi je les enlève et
je fais tomber une chaussure. Bravo!
On a une belle étoile, elle se bloque
cent mètres plus bas. Une demi-heure plus tard et le jumar usé,
Charles démarre sa longueur. Il fait un beau relais sur six points.
La longueur suivante est très jolie : elle se termine dans une
petite grotte.
Belle longueur |
Deux longueurs moins soutenues nous amènent au
sommet.
Le dièdre final bien classe |
Il fait encore jour, dément ! Nous trions notre matos
puis remontons le chemin. Au niveau de la vire, qui descend au pilier
des vautours, je propose de laisser ici les chaussons, le baudrier et
quelques dégaines car demain nous avons bien envie d'aller voir
Femme fatale. Nous sommes déchargés pour la descente et demain
moins chargés pour la montée : coup double. On retrouve la
voiture de jour. La boucle est bouclée.
Le mot de la fin :
Super temps mais vraiment chaud (prévoir beaucoup d'eau en cette
période). Cette voie n'est pas si facile : que ce soit au
niveau technique qu'au niveau qualité du rocher. Nous avons bien
gazés car nous nous connaissons bien et commençons à connaître
les lieux. Déjà vingt voies au compteur pour Charles et pour moi !
Nous avons comme prochain projet d'aller taquiner une autre voie :
mystère !
Bravo les types, c'est mieux en avril qu en décembre, nous on a grimpé en doudoune!!! Il y a du avoir une autre tentative car le maillon n'était pas là quand on est passé!!! Chuss...
RépondreSupprimerBravo à vous aussi oui! c'est sur que les journées sont plus courtes, nous on a eu très très chaud aussi! le mieu je pense est Mars/avril...Viva montrebei!
RépondreSupprimerA bientôt sur les parois j'espère.
Bravo, os sigo los pasos. El 2 de Mayo vuestro coche dormía en el prado ¿donde estabais vivaqueando?
RépondreSupprimerSaludos, Chavi
Salut et non ce n'était pas nous au parking... A bientôt
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